Kintin ha bro-Ouelo
Kintin ha bro-Ouelo
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Quintin et le pays de Gouelo
Voici quelques images d'une excursion à Quintin et dans le pays du Gouëlo, entre Saint-Brieuc et Corlay.
En préambule, je rappelle ces quelques lignes de Jean Fleury, notre cousin qui réside à Saint-Malo et s'est penché sur les origines des Macé:
"Un certain Macé originaire de Morlaix, négociant en toiles de lin et de chanvre (...) faisait ses emplettes à Quintin (cité réputée pour sa toile) pour les expédier au Portugal ou à Cadix avec des navires de faible tonnage (110 tx) comme le « Saint-Michel » ou la « Reine des Anges » de Saint-Malo (lettres de M Magon de la Blinais de Saint-Malo à MM Vittard et Macé de Morlaix du 1/4/1791 et du 29/7/1791 ».
Au pied de l'église
Coquillage rapporté de la mer de Java, servant de bénitier
Shéma d'un des grands vitraux. On y apperçoit saint Turian, évêque de Dol au VIe siècle
Juste en face du musée des Tisserands, se voit suspendue à une fenêtre cette pencarte, et au-dessus, suspendu dans l'embrasure de la fenêtre, le navire en question....
Le voyage maritime entre Saint-Malo et Cadix fut habituel aux Malouins qui transportaient la toile de Bretagne dans les mers du sud comme dans celles du Nord (Angleterre, Flandres, Hollande) et rapportaient des ports qu'ils abordaient différentes denrées.
Pour acquérir la toile, il fallait se rendre sur les différents marchés, comme celui de Quintin, l'un des plus importants de Bretagne. Plus en amont encore, c'était dans la campagnes que l'on cultivait le lin et fabriquait la toile. La Bretagne se trouvait fort riche de ce commerce (XVe, XVIe siècles).
Non loin de Quintin: Lanvaegon ("La Méaugon"), baignée par le Gouët
A Plaenaod ("Plaine-Haute"), dans la chapelle Sainte-Anne-du-Houlin...
Dans la chapelle de sant Bleiz, en Pleuloc'h (Plélo)
Et avant la tombée de la nuit, à Plouvara, saint Jean et Notre-Dame de la Clarté nous ont aidé à prendre le chemin du retour, les yeux et les coeurs éblouis.